L'auberge de la tablette. Historique.

Cette auberge se trouve dans le quartier étudiant, au nord de Sudolphor, séante en la "rue de l'Eyscritoir". Elle est la plus connue des auberges où sévissent les étudiants. Leurs débauches nocturnes sont connues de toute la cité. Orgies supposées secrètes, dépravations, critiques du système, poésies licencieuses, prose irrévérencieuse, déclamations sans sens et sans respect.... mais les étudiants d'une cité, qui cherche son indépendance vis à vis du Calimshan, sont protégés par de nombreuses immunités et des privilèges dont ne jouissent ni les citoyens ni les non citoyens de la ville. Soumis à de strictes observances presque monastiques dans leurs collèges, les étudiants se lâchent le soir venu, entre autre à la "Tablette d'argile", ou "Auberge de la tablette".

Cette auberge est l'une des plus anciennes de la rue de "l'Eyscritoir", elle même une vieille rue de la cité, même si elle était à l'origine à l'extérieur de celle-ci. On dit que les plus grands sages de la ville n'osent avouer, actuellement, qu'ils ont fréquenté cette rue. La plupart des auberges de la rue furent fermées suite à des émeutes, il y a une trentaine d'année. L'auberge de la Tablette ne fut fermée que quelques temps. Elle obtint son autorisation de réouverture par des moyens oubliés et sans doute tortueux. Depuis elle a changé de nombreuses fois de propriétaires, mais reste le quartier général de la faune estudiantine et de tout le petit monde marginal qu'elle draine.

La soirée...

Des groupes d'estudiants arrivent, et commencent à coloniser la salle. Beuverie tout d'abod, rapidement, la salle s'échauffe... On commence à parler du chaos dans le nord, dans les villes de MIntar, et d'une menace sur la ville de Tulmon. On se demande que fait la cité de Sudolphor. Certains indiquent : "on ne peut pas laisser faire". Les esprit s'échauffent, on parle aussi d'un meutre dans les rues voisines.

L'aube du 6e jour.

Des nouvelles arrivent du quartier des estudiantins, avec lequel l'Auberge de la Tablette entretient forcément quelques liens. On parle d'une série de meurtres aux alentours du Scriptorium d'Oghma. Les clients habitués semblent à la peine. En cours de matinée on parle du meurtre probable d'un maître verrier remarqué pour son travail précis et ses flacons de qualité. Rapidement les conversations se tournent vers la bien aimée de l'auberge, et on retourne tous à ses poèmes, déclamations et autres dédicaces diverses. On parle aussi d'une troupe de gens de passage, se prétendant ménestrels qui auraient été chassés d'une villa noble en raison de la médiocrité de leur performance, et qui chercheraient embauche dans la vieille ville. On se rit bien de cette famille de tristre saltimbanques.