Un petit village. Il se trouve à une journée de marche environ au SUd Ouest de la cité. Il appartient au Mesnil.
Il est composé d'une vingtaine de maisonnettes allant de la piteuse à une ou deux maisons correctes. L'ensemble est entouré d'un muret de pierres, faisant penser à ceux qui étaient le long du chemin jusqu'ici.
Le village est des plus petits. Installé sur une petite colline, son muret, un peu plus haut qu'un homme, domine des vergers luxuriants, étendus en cercle autour du bourg. Le chemin suivit jusqu'alors se divise en chemins secondaires qui mènent aux champs.
En fin d'après midi, on voit les hommes regagner l'intérieur de l'enceinte. Les enfants reviennent en menant les troupeaux vers l'abri pour la nuit. Tous regardent les trois nouveaux venus, certains les saluant avec politesse.
L'entrée est une simple ouverture dans l'enceinte, surmontée d'un portique en pierre portant un linteau de bois sculpté. Les deux bâtisses se démarquant des massures pauvres ou modestes, en pierre, sont l'auberge et le temple de la déesse rurale Chantéa. Derrière celle-ci, un petit cimetierre et un bâtiment devant servir de réserve. Au centre du village, un puit, à l'ombre d'une tour de guet dont celle la base est non boisée, constituée d'un socle de pierre.
L'auberge a un seul étage, au niveau du sol, et un demi étage sous les toits au dessus; Une longue façade avec deux portes, dont l'une est l'entrée de la salle commune, et deux fenêtres étroites.
L'intérieur est rustique. Une longue salle au sol de terre battue avec sur le côté gauche de l'entrée, une imposante cheminée devant laquelle s'affaire une femme rustre (elle aussi) qui prépare à manger. Deux grandes tables, entourées de bancs grossiers. Dans un coin pendent les morceaux de viandes séchées. DAns des pots, sans doute les salaisons de l'année. L'unique éclairage, mis à part les étroites fenêtres, est celui du feu ardent dans la cheminée.