Maison commune de Thorm, Thyr, Ilmater et Kelemvor.

Ce qui est appelé "maison commune", est en fait une ancienne place forte. Tout comme le chatelet, elle devait il y a longtemps protéger une enceinte de la ville, à ce jour disparue.... Il s'agit d'une énorme maison forte, donnant elle aussi sur une place, offrant une façade austère et fortifiée, coupée en deux par une énorme et ancienne barbacanne de deux tours. Entre les deux tours, une double entrée surplombant la place, avec des portes énormes, maintenant ornées de sculptures religieuses. Certaines ouvertes témoignent de la vocation maintenant religieuse de l'ouvrage. Des vitraux ont été édifiés, coupant la façade en de rares endroits (la façade converse son architecture défensive d'origine).

La Maison commune accueille des cultes étrangers à la ville, axés loyal bon ou neutre. Sous l'apparence d'une forteresse, il s'agit en fait d'un assemblage de cultes loyaux (mauvais exceptés), de chapelles. Le mode de vie est proche du mode de vie monastique.

MODIFIE SANS DOUTE ULTERIEUREMENT..... dit le DM.

Arrivée en la maison commune de la délégation des Contrées du Mitan.

Le charriot arrive enfin. IL faut le faire rentrer par une issue ouverte dans la muraille, possédant une rampe d'accès. On accède en effet à l'entrée principal par de lourds degrés de marches. Il faut passer par l'accès au charriots, sur le coté. Celui-ci est pentu. Des hommes sortent de la Maison commune pour aider les animaux à hisser le lourd charriot sur la pente de pierres grossières.

Vous entrez par cette issue, et accédez à une vaste écurie. Un homme se tient à l'intérieur. Il s'agit d'un homme âgé, vêtu sobrement d'une tunique de couleur terne. Il porte les insignes de Kelemvor.

"Je suis frère Erwan, moine économe de la Maison commune. BIenvenue en ces lieux mes amis voyageurs. Nous sommes désolés de vous faire entrer par cette porte, mais votre charriot ne peut emprunter d'autres routes, et vous aurez bientôt l'occasion de passer en la porte principale, en un sens ou en un autre. SOyez donc les bienvenus en cette demeure que la bonne fortune nous octroi ces temps. J'espère que vous y trouverez on accueil et lieu propice à la défense de nos valeurs".

Le lourd charriot est dirigé vers un emplacement dégagé il y a peu.

L'impossante écurie est voutée. HAute de plafond, celui-ci est soutenu par de gros pilliers carrés de pierre blanche ou grise. De la paille est répandue au sol. Une porte ouverte au fond à droite semble mener vers une pièce servant de réserves. Une porte plus large sur la gauche laisse entrer la lumière de la nuit. Vous l'empruntez et arrivez sur une vaste cour intérieure, sur laquelle donne aussi l'entrée principale, fermée. La cour est dallée, propre et régulière.

"Votre charroi nécessite sans doute protection. Mais vous avez marché longuement ces derniers mois. Nous avons prévu des gardes pour cette nuit, indique Frère Erwran".

Trois hommes robustes s'approchent à ces mots. Impossants, vétus de maille, portant des armes variées. ILs ont entre la trentaine et la quarantaine, et ne semblent nullement être des débutants.

"Sur notre honneur, personne n'approchera ce charriot sans que vous n'ayez été prévenus ou réveillés, à moins qu'il ne s'agissent de vous, indiquent-ils.".

Enguerrand de MArcy s'incline devant eux : "nous n'en doutons point messieurs, et nous dormirons enfin tranquilles, et sur une paillasse qui sera récompense après notre voyage. Nous vous sommes reconnaissant de cette éphémère décharge."

Vous vous dirigez alors sur la gauche, par la porte menant en la cour intérieure. CElle-ci est rectangulaire. Tout de suite à votre droite se dresse l'arrière monumentale de la barbacane servant d'entrée. Vous vous trouvez juste au pied de l'une des énormes tours la constituant. Une porte, après une volée de marche, y mène. La tour dallée est éclairée par la lumière lunaire, blaffarde, et par de rares torches. En face de vous, une allée cloitrée. sur la gauche, un bâtiment de toit plat, de deux étages (comme toute la forteresse). Sur le même mur que le votre, mais juste à votre droite, deux portes menant dans la même aile que celle d'où vous sortez.

"Si vous n'y voyez aucun inconvénient, nous allons vous mener à vos cellules respectives. Nos membres ont déjà mangé. N'oubliez pas que nous n'avions aucun jour précis concernant votre arrivée, que nous attendons depuis des mois. Aussi vous allez vous décharger en vos cellules, puis nous irons nous restaurer. Demain vous serez recus par nos maîtres, et présentés aux membres de la MAison COmmune."

Sur ce, les membres de la délégation des Contrées du Mitan sont menés en leurs cellules. Pour cela il faut traverser la cour silencieuse, passer le cloître, suivre un passage en voute à croisées d'ogive, entre deux aîles de bâtiment, passer sous une nouvelle allée cloitrée, dans une plus petite cour, pour monter un unique escalier de pierre.

"Quatre cellules vous sont réservées, où vous pouvez loger à quatre. Elles donnent sur la petite cour que nous venons de longer. Il n'y a ici d'autre bruit que celui de la respiration divine, et vous pourrez vous y reposer. Des baquets sont disposés pour les ablutions avant d'aller diner. Je vous attends en bas, dans la petite cours. Prenez votre temps, la nuit s'avance, et elle n'est guère propice pour l'activité. NOus avons donc du temps."

Sur ce, le maître économe ouvre les cellules (qui ne sont d'ailleurs munies d'aucune serrure, seulement un loquet intérieur), puis redescend l'unique escalier menant à cet étage.

"Une fois installés, rejoignez nous au chauffoir. Si la journée est chaude et humide, vous verrez que la nuit est tout aussi humide, mais froide en même temps".

Effectivement, vous constatez que la température ambiante dans cette forteresse est plutôt fraiche.

Une fois installés, quatre par quatre, dans les cellules, les membres de l'ambassade des Contrées du Mitan redescendent progressivement vers la chaufferie.

La chaufferie.

C'est une salle à laquelle on accède par la cour centrale sur laquelle donne les chapelles de la Maison commune. Il s'agit d'une salle voutée avec en son centre l'âtre d'une cheminée énorme, carrée, entourée de quatres pilliers. La salle est carrée, les murs sont en grosses pierres de taille. Au centre donc, le feu, carré, encadré de lourds pilliers soutenant la voute. Autour des bancs de pierre, le long des murs. Le conduit de cheminé disparait au centre de la voute.

"Cela permet de chauffer le scriptorium qui se trouve au dessus, en toute saison, à température constante, indique l'un des hommes présents autour de la vaste cheminée carrée".

Seulement éclairés par la rouge lumière du feu central, des visages durs, burinés, âgés parfois, des personnes qui sont assises autour du bûcher. Des hommes durs, vêtus sobrement de vêtements rustiques. Les membres principaux de la Maison commune sont là, pour accueillir les membres de la délégation des Contrées du Mitan. Les visages sont à la fois graves et sereins, les traits marqués, les rides de certains rivalisent avec les cicatrices des autres. Certains portent un gant de couleur et un léger voile sur un oeil, portant ainsi la marque des stigmates de Thyr. D'autres sont vêtus de rustiques robes.

Anne de Froideval

Enkir du Shaar.

Erwran.

Mercy de Lauforte

Sevenin le nain

Isabelle Dubonair

Henri Valdroit

L'essentiel des dignitaires, se retrouve petit à petit dans le chauffoir. Actuellement le feu en question ne brûle guère, seulement quelques braises éclairent la sombre pièce décorée seulement de pierre nues dépourvue de tout ornement.

Bayet arrive en la maison commune.
Après être passé aux écuries Bayet de Trencavel se rend à sa cellule, après être passé dans un long couloir.

Bayet pose enfin ses affaires dans sa cellule puis se dirige vers la petite fenêtre et contemple cette ville intrigante et merveilleuse.

Après s'être dépoussiéré et rafraichit, Bayet fait une prière à Heaum puis se rend au chauffoir, non sans demander son chemin.
Arrivé devant la salle, Bayet entre en la salle dite du Chauffoir.
Bonjour mes frères, je suis Bayet de trencavel, pauvre chevalier de l'Ordo Sanctis. Mes compagnons et moi venons d'arriver en cette ville.
Il se dirige vers le feu et y ajoute des bûches.

"Soyez le bienvenu, fait Anne de Froideval, en ces murs et en cette cité. Prenez place. Je pense pouvoir souhaiter la bienvenue à toute votre équipée, au nom de la communauté".

Les autres personnes présentes approuvent en inclinant la tête avec politesse, excepté la femme présente dans un quoi sombre.

"Je suis Anne de Froideval, membre de l'Eglise de Thyr et inquisiteur, archiviste maître du scriptorium de notre communauté, qui se trouve bien au chaud au dessus de nos chefs. Mais, vous verrez que, ici, nous n'avons guère besoin de chaleur, tant il le climat est lourd. Nous avons soit chaud, soit trop d'humidité, en raison des miasmes du Lac De Vapeur tout proche. Encore que, nous sommes du bon coté de la péninsule, et que ses odeurs nauséabondes ne nous gèennent guère".

"Bienvenus à vous, gens des Contrées du Mitan. Je suis Sevenin, nain d'Ecu, cellerier et unique nain de ces lieux. Je suis originaire du Nord, et je crois avoir entendu parler de votre ordre. S'il y a un voeux que, par ma fonction, je n'ai pu faire, c'est celui d'abstinence alimentaire.... arf arf arf... Mais, trève de plaisanterie, nous sommes heureux d'accuellir enfin votre déléguation car, depuis le temps que nous avions perdu nouvelle de vous, nous craignions quelques mauvaises rencontres dans la région de Mintar. Aussi, nous pourrons aller, ce soir, nous coucher avec le point en moins de l'inquiétude causée par votre retard."

"PEut être pouvez vous présenter à nos compagnons votre ordre. Ils vous seront reconnaissants."

"Mon nom est Henri Valfroid, sans rapport avec compagnon Froideval, ajoute-t-il en direction de Froideval qui lui adresse un regard complice. Je suis le maître d'armes de ces lieux, et membre de l'Eglise de Torm. Je viens des Marches d'Argent, et suis passé non loin de vos pays, ami. SOyez, ainsi que vos compagnons, bienvenus en nos murs".

"Enchanté,Bay-et (il semble souvent découper les mots, le nain) de Tren-cavael, soyez une nouvelle fois le bienvenu. Pourriez vous, ami, nous présenter votre ordre ?".

Tout le monde attend. Tous ont de nouveau salué le nouvel arrivant au second ennoncé de ses qualités, et semblent s'intéresser à l'ordre dont Bayet est membre.

Une personne, imposante, toc a la porte.

Deux mètres au moins, le visage buriné, marqué par le soleil, alors que son teint d'origine serait plutôt pâle.
ses cheveux blonds marquent son origine nordique.
Sa stature témoigne une éducation noble et d'épée.
Il porte une courte barbe. Ses cheveux sont mi longs.

Il porte une armure de plates rutilante avec un dorage ancien,
avec un surcot dont le blason représente :
un griffon argenté regardant à l'est sur un fond bleu en forme de bouclier, une tete de loup noir regardant a l'ouest surplombant le griffon.

Au coté gauche il porte une épée longue avec un pommeau fait de corne et surplombé d'une griffe ou une dent pointue
Une épée batarde dans le dos avec une garde ayant au milieu un ganletet dos visible avec en son centre un oeil stylisé.
Symbole qu'il porte aussi autour du cou
Un grand bouclier sur le coté gauche, avec le meme blason
et enfin une lance de fantassin dans la main droite

"bonsoir je suis Hans de Lumya, paladin de Heaume
je viens me présenter aux responsables de ce lieu"

apres etre entrer et etre conduit aux responsables du lieu

Je retire mon heaume,
fait passer ma lance dans ma main gauche,
m'incline à 45 degrés,
pose ma main droite sur mon épaule gauche

"Hans de Lumyaa,
Baron des Cheveux de la Déesse,
Loup d'Alaric
et Oeil Vigilant de la Divinité"

je me redresse
et apres que les personnes présentes se soient présentées

"je viens apporter à cette Maison mon épée et ma foi"

"Soyez le bienvenu, Hans de Lumyaa. Soyez vous aussi le bienvenu. Est-il écrit que ce soir nous allons multiplier encore les frères de Heaum en notre enceinte ? Voici, nouveau venu lui aussi, frère Bayet de Trencavel, arrivant de loin après nombre de périples, avec son équipée. MEssire Trencavel, je vous présente Hans de Lumyaa."

Froideval présente les atures personnes présentes ici (cf : description avant). Un homme de l'équipée de Trencavel, un acolyte, entre et indique à Bayet, d'une voix discrète mais audible : "Nos frères désirent se reposer ce soir, et souhaitent que vous les représentiez, comme vous en avez la capacité en tant que diplomate, auprès de cette assemblée. Ils m'ont demandé de les rejoindre au plus vite, aussi, puis-je prendre congé ?".

Après que l'acolyte se soit exprimé, Froideval reprend : "Nous ne sommes pas forcément les bienvenus ici, en cette cité, sachez le. Froiser le pouvoir en place serait pour nous une annonce de mort. PErsonne ici ne redoute la mort, mais par contre nous sommes tous ici pour défendre l'ordre, la bonté et la loi, et pour faire connoistre et partager nos cultes respectifs. Aussi devons user de plus de diplomatie qu'il n'est de coutume en d'autres lieux".

Je réfléchie un long instant aux paroles de Froideval
puis prend la parole d'une voix ferme

"Messires, nos cultes respectifs sont complémentaires,
ils peuvent apporter beaucoup à cette cité,
vous avez raison Messire Inquisiteur en disant que nous devons faire preuve de diplomatie et donc de ne pas heurter de front les pouvoirs en place.
Nous devons montrer par l'exemple que nous pouvons etre utile à cette cité
c'est en ce sens que je compte créer et former une compagnie de gardes du corps et de mercenaires sous l'égide de Heaum
de plus au niveau de la diplomatie j'ai des relations avec plusieurs conseillers de cette cité qui pourrons, j'esperes, applanir certaines de nos difficultés présentes et à venir
dès demain je serais déclaré citoyen de cette cité,
honneur qui, si nul n'est citoyen ici, pourrais nous permettre de pérénisser notre implantation par l'achat de biens immobiliers par exemple
Nous devons tous nous concentrer sur ce que nous savons le mieux faire et le faire connaitre"

Bayet dit à son frère :
Oui, gentil frère, tu peux te retirer. Je reste ici.

Frère Hand, je suis frère Bayet de Trencavel. Mes frères et moi venons de la région d'Eauprofonde. Nous appartenons à l'Ordo Sanctis.
Bayet lui tend le bras.

Froideval fit : "La « Maison commune » a été fondée par des « Chevaliers hospitaliers » (Codex Divin page 21) et entre autre par Orald de Boisdefer des Contrées du Mitan et plus exactement de la Frontière sauvage, dont vous venez messire Bayet. Celui-ci était comme vous un paladin de Heaume et il appartenait à l'Ordre Saint, lui aussi. Il vint en Calimshan y combattre l’hérésie et la tyrannie. Rapidement il en fut chassé.
Il se réfugia en Sudolphor où il fonda l’Ordre Hospitalier de la Rose des Sables. En cela il suivait les traces de Nisesn du Téthyr, un disciple de Lathandre et « Evangéliste" errrant » (Codex Sacré page 29), qui professa en ses lieux alors hostiles. Nisesn fut lapidé et enterré ensanglanté quelque par en Sudolphor, le ventre hors de terre pour que les corbeaux puissent dévorer ses entrailles.

C’est suite à ce massacre que des chevaliers des Contrées du Mitan et de la Frontière sauvage vinrent en Sudolphor. Ils furent évidemment assez mal accueillis de prime abord. Mais ils finirent par se faire accepter par la ville. Ainsi Oral de Boisdefer obtint de constituer un ordre de chevalerie propre à la cité.

Oral de Boidefer fonda donc l’ordre, mais au bout de quelques années passées en Sudolphor, il fut rappelé en Eauprofonde car, selon ses supérieurs, "il harmonisait trop son mode de vie à celui des Calimshites". Il fut rappelé devant un tribunal pour "accord avec les infidèles". Ainsi il repartit, mais fut abattu en retour par une horde d’orcs accompagnés de trolls et de quelques géants. Son corps devait être ramené aux Frontières sauvages, mais personne ne le trouva. Ses héritiers, en Sudolphor, se mirent à chercher sa dépouille mortelle, et ils partirent d'ici sur ses traces. Mais ils ne revinrent jamais et leur nom se perdirent. Une équipée était elle aussi partie d'Eauprofonde et de la Frontière sauvage, mais elle ne trouva rien non plus. Ainsi la dépouille d'un frère saint fut perdue."

FRoideval souffla un peu sur le potage chaud que tous partagent en ces lieux, réchauffé à l'arrivée de la mission venant de la Frontière sauvage. Puis il reprit :

"Le leader charismatique retourné aux dieux, la communauté commença par disparaître pendant des années, jusqu’à sa refondation par Manfred Main de Fer, venu des Marches d'Argent. Dans les années qui suivirent la communauté survécu tant bien que mal. Les autorités appréciaient le dévouement des hospitaliers, et plaidèrent en la faveur de leur maintien de Sudolphor, mais ceci ne fut qu’une tolérance, les cultes traditionnels n’appréciant guère notre présence".

Je prend le bras de Bayet

"Frère Bayet. Je suis Frère Hans
Je viens du Sespech, dans la région du Bief de Vilhon.
et j'appartiens dorénavant à cette cité"

"Nous attendons des gens de Tyr, qui vont venir demain. Plutôt, d'après ce que j'ai compris, quelques personnes de Tyr qui viennent d'accéder à la charge de diriger une ville en Calimshan. Il s'agit d'une tâche périeuse, étant donné que la contrée est plutôt hostile. Je crois qu'ils viennent chercher un peu d'aide et de soutien. Si certains sont désireux de travailler avec eux pour les aider, ils seront les bienvenus. NOus les recevrons demain. Voulez vous, messires, venir les rencontrer ? CAr ce soir, il est tard, et nous allons devoir aller nous reposer car une dure journée nous attend encore demain. Qu'en pensez vous ?".

La nuit s'est déroulée sans accroc. Tout le monde est allé se coucher et Hans de Lumyaa est rentré coucher en son auberge ( MD / cf Auberge du Tertre). Le 4e jour de la 2e dizaine (décade) du mois de Ches de l'année de la Magie sauvage (MD : cf Royaumes oubliés pages 76-77 pour les explications sur le calendrier de Faerun), débute comme les autres. Les hôtes de la maison sont éveillés progressivement par les bruits des activités matinales.

Un peu avant l'aube, des chants ont retenti des diverses chapelles de la MAison commune, chant des moines et surtout des moines convers.

Les hommes qui montaient la garde durant la nuit sont remplacés au matin par une nouvelle équipe. Isabelle Dubonair semble en prendre la direction. SAns prononcer un mot elle dirige par gestes des hommes vers l'entrée principale, qui est ouverte à la levée du jour. D'un autre geste elle dirige une équipe vers les toits.

Une fois tout le monde éveillé, une deuxième cérémonie religieuse s'apprête à commencer, en la chapelle principale, regroupant les membres de différents cultes cette fois.

L'économe de la confrérie lui se dirige vers l'extérieur, pour accueillir les commerçants approvisionnant la Maison commune.

Une lourde journée, chaude et moite s'annonce. Le soleil est un peu voilé. "Le lac va nous embrumer tout la journée, peut-on entendre.

A l'aube, Enguerrand réuni son petit monde de l'ambassade des Terres frontalières et sauvages du nord. La belle équipée enfin reposée.

"Nous allons devoir faire quelques tâches ce jour.

Tout d'abord je vais devoir me rendre voir le maître de cette maison, régler quelques problèmes inérants à notre statut ici. Pour cela, messire Bayet, il serait bon que vous me fournissiez les documents concernant notre ordre. Ensuite, je pourrais m'enquérir de notre place en ces lieux.

Enfin, il faut que nous puissions vérifier l'état de notre chargement... Pour cela j'aurai besoin de vos services, il désigne un membre de l'équipée. Vous vous occuperez de la même façon des montures, maître palfrenier.

De plus, nous avons commission à faire en un temple d'Oghma séant je crois au quartier étudiant de la cité. Je ne sais point où il se trouve. Messire Bayet, il seroit bon que vous acceptiez cette charge. Il faut porter quelques textes en ce temple d'Oghma, qui est dans les faits surtout un attelier de copiste. Il s'agira de faire copier les statuts de notre ordre, que vous fournirez. Nous avons en échange quelques encres rares en provenance d'Eauprofonde.

Messire, dit-il en s'adressant à un autre homme du convoi, il va falloir aller signaler notre présence aux autorités de la cité, qui, visiblement, ne nous attendaient plus depuis forts temps.

POur ce qui est de vous autres, dit-il en se tournant vers ceux à qui il n'a confié jusque là aucune tâche, je vous prie de faire bonne mesure, et d'offrir vos services aux membres de cette Maison commune, de façon à rétribuer notre accueil par nos bons services.".