Noshan se lève et se redresse.
- Tu peux partir l'homme. Tu es libre. Et si tu repasses ici tu seras bienvenu, à condition de traiter correctement nos hommes et de nous apporter des nouvelles de ce lézard. La félicité et la chance d'accompagne, ainsi que tes lames. Elles te seront rendues ainsi que ta suivante. Je te conseilles malgré tout de ne pas faire trop le bravache devant nos hommes, ce qui est accordé une fois ne l'est pas deux fois. Si tu vois ton homme de la veille, tu le traîte avec la politesse qui lui est due.
Il contourne la table basse et se dirige vers le balcon, aussitôt protégé de la pluie par un serviteur.
- J'aime bien ces lieux finalement, ils sont pouilleux et atrocement humides, et ils charrient du froid dans la chaleur. IL se retourne et scrute Psirone de ces yeux acérés. Je ne pensais pas m'habituer à autre chose qu'au sable qui fouette et dessèche notre peau dans le désert, mais j'aime bien ces lieux finalement. ALors si tu es confronté à cette créature, penses, l'homme, qu'il y a non loin des gens, non pas comme moi, mais comme mes gueux, qui vivent pauvrement et dans la misère, mais qui vivent, et qu'excité un dragon à proximité d'un lieu d'habitation peut être dangereux. Voilà le fond de ma pensée... qu'elle te guide et tu auras ma bénédiction et celle des miens. Penses à ces hommes lorsque tu seras là bas. Je te souhaite bonne chance.
Il se détourne et contemple le domaine.
- Vas ! Emmenez le, ajoute-t-il à ses hommes.
Psirone et son escorte s'éloignent, et descend des étages.
Psirone est conduit ensuite à l'extérieur.
RETOUR au 9e jour du CHES à la Croisée, avec les autres.