La forge de Mamouth l'étranger est située après l'entrée dans l'enceinte intérieure, dans le quartier dit de l'Arène, mais en direction du quartier du Marbre.
C'est une enseigne discrète et réputée.
Sur la rue, une bâtisse de pierre, avec en façade une fenêtre (à droite), un étale ( au centre, qui peut être fermé la nuit par un lourd volet), et à gauche une double porte haute capable de largement laisser passer un charriot avec dans l'un des battants une porte plus petite, à taille humaine. Par la porte à gauche de la façade, on pénètre dans une vaste salle de pierre, très haute, servant de forge. Elle est divisée en trois partie : celle où l'on entre est destinée aux véhicules et aux cheveaux ; à sa droite, quelques marches montent vers un espace central entouré de gros pilliers de pierre avec une vaste cheminée au fond, un espace destiné à la forge et dos à la façade (au centre) le magasin ouvert sur l'extérieur par l'étale ; tout à droite, après être redescendu par quelques marches, le reste de la grande forge. C'est donc une très vaste pièce, occupant toute la façade, dans coupure ou mur. On y trouve de quoi s'occuper des montures et de tout ce qui est fer. Aucune trace d'équipement pour l'armement ici, même si dans la partie droite il y a de quoi s'occuper d'armes. Un escalier monte à l'étage visible en façade, qui est une réserve, sans doute une ancienne grange à foin reconvertie depuis longtemps.
A l'arrière une ouverture dans le mur du fond, en face de l'entrée, laisse voir une cour intérieure qui mène ensuite à l'habitation elle-même. Au centre de la cour un puit et une fontaine, deux arbres. Il s'agit d'une cour agréable, destinée à vivre. Dans cette cour intérieure on constate que la maison a plusieurs étages (en façade cela correspond à la pièce d'entrée, haute d'environ six mètres, plus un étage - à l'arrière à une maison de deux étages).
Mamouth travaille avec de nombreuses auberges du quartier de l'Arène, ce qui fait qu'il a une bonne clientèle, de classe moyenne. Mais il travaille aussi, en esclave affranchi, avec ses frères des quartiers, et entre autre parfois avec ceux de l'Orangeaie.
Entre autre il travaille avec l'Auberge du Tertre et son ami Quilhem. Cette auberge n'a pas d'écurie, mais en loue une qui se trouve justement à mi chemin entre le Tertre et la Forge de Mamouth. Mamouth se charge de l'entretien des montures contre une somme forfaitaire mensuelle souvent négociée autour d'un tonneau de bon vin !
Le passé de Mamouth est peu connu. On parle de lui comme d'un esclave affranchi, comme d'un ancien mercenaire, comme d'un ami des aventures anciennes de Quilhem l'aubergiste.... Bref on ne sait pas trop, et Mamouth est là dernière personne à en parler.
Noir de peau, c'est qui est extrêmement rare, il est massif, imposant, une figure du quartier qu'on ne vient guère ennuyer.