Le matin est toujours et encore climatiquement peu agréable. La pluie tombe encore, le vent bat les quais, empêchant toute petite embarcation de quitter les lieux pour le grand large. Ceci chagrine des clients de chez Lulu la Sardine. Le nouveau venu, Curian Liotard semble préoccupé, il voulait quitter la ville rapidement. Lulu la Sardine lui sourit de ses dents pourries. "Demain peut être". Et il lui désigne des hommes qui attendent depuis trois jours au moins une accalmie pour fuir la ville, eux aussi, eux aussi par des voix maritimes détournées. Les hommes se présentent, et mangent ensemble la pitance du matin humide. L"un deux a un tatouage qui prend son origine au pendant de l'oreille. Ils semblent inquiets et regardent la porte, redoutant quelque chose venant de l'extérieur. Ils parlent du mort retrouvé il y a peu.