L’arrivée et la contemplation de la cité aux 1000 minarets.
La Cité blanche aux 1000 minarets est une cité côtière. Que l’on approche de la côte ou des terres, elle se distingue curieusement des autres cités par son architecture. De loin elle semble un mirage blanc. En effet, la majeure partie des plus imposants bâtiments et construite en marbre blanc. Des minarets élancés émergent des milliers de toits de la cité, défiant les cieux, formant ainsi un curieux nuage blanc au dessus de dédales concentriques de ruelles tortueuses. La ville est construite autour d’un cirque, rade naturelle qui sert de port à la ville. Elle est actuellement durement fortifiée. La ville est une immense cuvette descendant en pente douce vers ce cirque, entourée d’imposantes fortifications côtières, ceinturée de digues et de remparts de pierres colossaux. Seules émergent deux collines, couvertes de bâtiments monumentaux formant la ville haute de la noblesse pour la plus au nord et l’autre formant le quartier du port.
La ville originelle est entourée d’une première muraille. Mais au cours des temps, son extension conduisit à un doublement de population, et une deuxième enceinte fut construite en périphérie. Ainsi il y a trois enceintes (la plus étroite étant celle entourant la ville haute, encore plus antérieure). Les murailles extérieures sont flanquées de bastions, de barbacanes, entourées de douves impressionnantes (dont l'une est une rivière) ; puis la ville basse, puis l’enceinte ancienne, plus sommaire certes mais plus haute encore, car destinée à combattre en cas de prise des premières. Enfin deux îlots surgissent de l’Océan de toits : la Ville haute entourée de ses murailles, et les quartiers fortifiés des docks, de la cité portuaire.
Au delà de l’enceinte la plus large commencent à se dresser ce que seront les quartiers de demain. Des bourgs s’agglutinent contre la muraille, formant des espaces de plus en plus vastes, parfois de manière régulière (bastides), parfois de manière chaotique (la Vinasserie). De nouveaux cimetières sont construits, pour des raisons d’hygiène à l’extérieur de la deuxième enceinte de la cité blanche. Mais la création de nouveau quartiers semblent devoir englober de nouveau ces sépultures récentes.
Enorme, imposant, le port qui fit jadis et fait encore la fortune de cette ville semble être actuellement un petit centre dérisoire et isolé au milieu d’un monstre urbain en pleine croissance. Malgré tout il est le poumon économique de la ville
De mémoire, à part quelques cités légendaires et oubliées, rarement une ville n’a atteint cette taille.