1372 cv 9e jour 2e décad mois CHES

Carlus le Loup descend et contemple l'horizon. IL est toujours nuageux, et la pluie tombe encore en abondance sur le détroit de Sudolphor.
Il se dirige vers le feu et y ajoute du bois pour éviter l'épuisement.
La chocharde dormant aux côtés de la cheminée ouvre un oeil et se lève.
Les deux personnes se dirigent vers le comptoir et mangent un peu avant la levée des hôtes de l'auberge. Pas un mot n'est prononcé.

Après quelques minutes, Killian descend les escaliers. Il semble de se réveillé et n'est pas encore alerte.
il regarde en direction du feu et s'avise aussitôt en voyant les deux personnes au comptoir.
Il semble ralentir alors son paspour se diriger vers les deux personnes pour s'assoir en posant sa bourse (très très vide semble t'il) sur le comptoir.
"Bonjour, je vois avec soulagement que je ne me retrouve pas seul."

Il plonge la maine dans sa bourse et en ressort 3 pa. Il les pose sur le comptoir :

"Pour la chambre, cela devrait suffir, je pense" tout en regardant l'auberrgiste

Carlus prend les trois pièces en grommelant.
- Tu voulais me parler ou me voir ? fait Miléna en direction de Killian.

Miléna :

Killian se tourne vers Milena, il jette un oeil par reflexe sur l'assiette qu'elle a devant elle, mais en détourne aussitôt le regard. Il commence doucement :

"oui. ce que tu t'apprête à faire n'est pas très sure. Je ne veux pas dire que tu ne sais pas te débrouiller, mais les auteurs des ces crimes ne vont pas s'arrêter là et ne vont certainement pas vouloir que l'on s'interesse de trop près à eux. Je suis déjà trempé dans cette affaire, et je pense que nous cherchons tous les deux des réponses. Pas dans le même objectif certe, mais je pense que nous pouvons aller voir ça ensemble. Et ça me permettra de t'éviter qu'il arrive quelque chose. "

Miléna regarde Killian
- Je te remercie de tes conseils et du fait que tu me dises que je ne sais pas me débrouiller. Cela fait maintenant... cela fait maintenant... elle bute sur ses mots, réfléchit, et reprend. ... cela fait maintenant depuis des années que je me débrouille toute seule et sans étranger ici. Et tu ne vas rien m'éviter, car j'évite tout toute seule depuis ma naissance. Quant au fait que ce que je fais n'est pas sûr, ben c'est la vie. Si je voulais être en sûreté, je ne me confierais certainement pas à un inconnu. Qui es tu et qu'as tu à dire ? Ou à m'apprendre ?

PS : tu peux poursuivre ici ou en MP.

Entrent alors les habitués du mafin, et ceux qui ont séjourné ici la nuité, et qui s'éveillent peu à peu.

Un homme d'une vingtaine d'années fait son entrée dans l'auberge. Habillé de manière élégante sans se vouloir non plus trop "voyante", il porte aussi un lourd sac sur son dos. Pour toute arme il ne porte qu'une lame courbe à sa ceinture. Il s'approche du comptoir.
Salutations, aubergiste, auriez vous une chambre de libre pour quelques jours?!

- Ouaip l'homme, fait-il en détaillant le nouvel arrivant de la tête au pied. Les autres personnes présentes dans la grande et longue salle (pour description de l'auberge voir : https://lescampagnes.forum2jeux.com/t7-auberge-de-l-espadon) font de même et observent le nouvel arrivant.

Carlus le Loup.
- ... en comptant une nuit et un repas, avec un pichet de vin par repas, cela fait un dinar (pièce d'or) par jour l'ami. Si tu manges deux fois nous verrons, mais à te voir tu viens ici faire affaire, et donc tu ne mangeras sans doute pas toutes les fois. Nous ferons les comptes à la fin pour les repas. Partons sur un dinar par jour, payable d'avance.

Un homme vêtu de façon rustique entre et crie : "L'Orangeaie a brûlé cette nuit !"
La stupéfaction accueille l'annonce, sur tous les visages.
Il pénètre brutalement dans la pièce, bousculant sans prendre garde ceux qui ne s'écartent pas, et prend un verre au comptoir, le vidant d'un coup, et reprend :
- L'Orangeaie a été attaquée, ou a réglé des comptes... non attaquée sûrement. Au feu, de la magie. Il y a des morts partout. La milice n'est pas intervenue, ni la garde. On dit qu'elle était sur le port, où le bâteau noir a aussi été attaqué. Il aurait explosé. Il y a des morts dans les rues, qui se sont vidées.
S'en suit un vacarne où tout le monde (ou presque) braille à qui fera mieux que l'autre. On s'agite, on ressert à boire. On entre et on sort en même temps pour voir si c'est vrai.
Et effectivement, du haut du promontoir de la ville où se situe l'auberge, de la place, on voit des feux qui s'éteignent au loin sur la pluie battante dans le tortueux quartier de l'Orangeraie. Comme la pluie est des plus désagréable, tout le monde entre de nouveau, avec un nouvel arrivant : Kaenan Fillan (image suivante).

Carlus le Loup se tourne vers lui :
- Alors ?
- Alors cette nuit le navire noir a été attaqué, et a explosé. On dit qu'il y avait des miliciens partout, mais pourtant ils n'ont rien arrêté, ni l'incendie, ni des incendiaires. En plus vous avez souvent vu des navires "exploser" vous ? Déploiement de milice et pas d'arrestation, et juste à côté l'Orangeaie qui crâme ! Tout ça c'est pas clair.

N'ayant pas perdu une miette de la conversation, Mounir fait mine d'être affecté par ce qui arrive. Il attend que la tension soit un peu retombée pour répondre à l'aubergiste.
L'affaire est entendue, voici déjà le dinar que vous demandez. je ne peux effectivement vous dire encore avec quelle régularité je mangerai ici...Cela dépendra des affaires.Son accent est, sans être non plus rustique, plutôt celui des campagnes proches de la cité que la ville elle-même.
Les temps semblent troublés dans certains quartiers de la ville...

Carlus le Loup répond à Mounir :
- Oui, cela fait déjà plusieurs nuits que cela s'agite dans la ville. Des combats dans le quartier des docks qui se terminent par l'explosion d'un navire et l'attaque de l'Orangeaie hier soir. Des meurtres dans le quartier des étudiants qui se terminent par un massacre au Chat gris dudit quartier. Et en plus une menace de conflit avec Mintar... tout cela n'est pas réjouissant pour tout honnête travailleur.

Un homme au visage émacié, laminé par le vent, pâle, âgé d'une quarantaine d'années sans doute répond :
- IL n'y a sans doute aucun lien entre l'affaire du quartier des estudiants et du Chat Gris et celle de l'Organgeaie et du port... Mais par contre entre le port et l'Orangeaie, certainement. Entre les meurtres du quartier de l'Estudiant et celles du CHat gris, certainement. Et surtout il y a un lien. L'incompétence du Maître chargé de la Sécurité qui depuis des années ne tient pas la ville de façon correcte. Autant je déplorais les activités des maîtres d'avant, Vorloy et Abn An Mor, autant celui là sème le chaos chez nous.... Et ce n'est bon en rien !



Comme fatigué il se serre dans sa cape, part se réchauffer un instant auprès du feu, puis va s'asseoir à sa place habituelle, dans le coin à la gauche de l'entrée de l'auberge.

Un homme entre, trempé par la pluie. Il salue tout le monde, demande à boire et à manger, et avant d'être servi va se réchauffer devant le feu de la cheminée.

Tout en servant le nouveau venu Carlus se tourne vers Kaenan Fillan et lui demande, l'air soupçonneux :
- Cela n'a rien avoir avec les trois hommes d'hier j'espère, que tu n'attire pas sur l'Espadon la mauvaise mort qui rode en bas dans les quartiers !
Kaenan Fillan hausse les épaules et lève les bras en geste d'impuissance :
- Je n'en sais rien moi, suis pas devin... Je ne pense pas !
Un homme entre. "Salut Le Rouge" fait l'aubergiste. D'autres ici le saluent.

Al Benian dit le Rouge.


L'homme entre, salut tout le monde, demande à boire, puis se dirige vers l'âtre de l'immense cheminée pour réchauffer son corps trempé par la pluie abondante. Il écoute la discussion qui porte toujours sur les violences commises en ville, tout en écartant les bras de façon à sêcher ses vêtements.
Il indique au bout d'un moment :
- J'sais pas si ça a rapport 'vec votre affaire, mais en tout cas y a queq' crieurs de Maître de la Sécurité qui braillent sur les places publiques que des ennemis sont recherchés. Il s'agit des gars qu'on fait pêter le navire et attaqué des commerçants et participé à l'attaque de l'Orangeaie. Leur tête est mise à prix pour 10 000 dinars l'une ! Bordel de cul !
Fond de Cale.

Fond de Cale en recrache du vin chaud dans son verre.
- Vérole ! 10 000 dinars par tête ! De quoi s'acheter un palais et un navire ! Combien qu'y sont les vilains ?
- On sait pas, plus d'un en tout cas, y en a qu'un qu'est décrit ! Un gars avec des yeux rouges qu'on dit, comme si que c'était possible.
A la description, un petit silence dans la salle, certains regards s'échangent rapidement.
- Vous les connaissez, fait Le Rouge ?
- Non.
- Non.
- Jamais vu.
- Connais pas, fait Carlus. On va boire à leur santé, car avec 10 000 par tronche de pipe, me dis qu'y vont pas rester peinards bien longtemps. Si je gagne la prime, vous file mon auberge pour pas un radis les gars et je pars en direction de terres plus agréables après avoir acheté un harem de nymphes à Calimport !
Tout le monde rit et trinque. Des verres sont tendus vers Killian et Mounir (les deux inconnus de l'auberge) comme s'ils appartenaient à cette petite famille de marin voguant sur les eaux d'un bon tonneau de vin.

Mounir accepte volontiers le verre qui lui est tendu et trinque à leur santé.

Le Rouge reprend :
- On parle de plusieurs personnes, étrangères à la ville et à Calimshan. IL y aurait aussi un homme, qu'on dit, qu'aurait attaqué un riche commerçant avec l'homme aux yeux rouges. N'empêche que ce bateau y pue, et que je dis que c'est pas qu'un mal qu'il n'existe plus, voilà !
- 'fectivement, reprend Le Pouple à l'adresse de Mounir, pour répondre à une de ses questions, qu'y a des choses qui sont graves sûrement et qu'on nous cache. Ce putain de navire l'était 'fectivement pas normal, et qu'il soit coulé c'est bien !
- N'empêche, dit un autre, ils nous font tout un fromage pour ce navire puant alors que pour le massacre du Chat Gris on semble pas se presser pour connaître qui qui a fait quoi... cela faisait plusieurs jours qu'y avait des morts dans le coin. Y a pas d'justice bordel !

L'homme qui est entré dernièrement s'approche, une fois un peu réchauffé, et prend sa boisson.
Il répond à Mounir.
- Oui, je reviens de ce quartier estudiants, depuis quelques jours la sécurité n'était pas assurée. D'après ce que j'ai compris le Chat Gris était un repaire de ruffians, mais des gens du peuple et du quartier à ce qu'on dit. Cela chauffait un peu dans le coin, il y a eu des morts, et des rôdeurs étranges ont été vus.
- Une guilde de voleurs en naissance à priori, sous le Chat Gris, fait Kaenan, avec peut être une histoire de secte religieuse d'après ce que j'ai entendu dire. Et puis on dit que le massacre ne serait pas très beau, et que certains cadavres auraient été profanés, parfois à la "mode de la Guilde Masquée" !
- Vous avez encore une Guilde Masquée ici, demande le nouvel arrivant ? Chez nous, je viens de Tulmon, il n'y en a plus depuis longtemps !
- Chez nous c'est pareil, répond Carlus le Loup.

Mounir s'adresse au nouvel arrivant.
Pardonnez mon ignorance, due sans doute à mes origines campagnardes, mais qu'est-ce qu'une "guilde masquée"?

Tout le monde se regarde, et regarde le jeune arrivant.
Carlus reprend :
- La "Guilde masquée" était une guilde de voleurs qui sévissait ici depuis de longues années... principalement dans le quartier des estudiants. Ses concurrentes étaient la guilde du Marbre, dans le quartier du Marbre, et la Guilde de l'Orangeaie, dans le quartier du même nom. IL y a plusieurs années elle s'est fortement développée, s'est mêlée de politique, on dit même qu'elle était dirigée en secret par des personnages influents. Lorsqu'elle a approché le pouvoir, elle a dû s'attirer de nombreux ennuis, et elle fut la cible des autres guildes, je crois, et du Maître Conseiller chargé de la Sécurité de l'époque, Anton Philippe Vorloy... Ca c'est mêlé à la crise du Sang et des Bienheureux, et de tout cela il a résulté de grands massacres. En plus cela a correspondu avec la Crise des Avatars sur tout Faerun, et à la disparition du dieu Mask. La guilde a donc été décimée par ses querelles internes et par la disparition de son dieu Mask. La guilde a disparu. Et puis, et puis il y a eu le fait qu'au moment ou Mask disparaissait, la guilde a fait affaire avec les prêtres de Cyric, et sont passés vers l'assassinat... et là... et là... la guilde a froisé quelques intérêts, on va dire... quelques intérêts d'une guilde d'assassins...
- La guilde du Crotale, indique un des membres de la petite assemblée avec crainte...
- La guilde du Crotale, sussure Carlus, qui n'a pas digéré que les assassins s'orientent vers un autre dieu que le sien, et face place au dieu bâtard Cyric. Le Crotale est, comment dire, la guilde historique d'assassins de la cité et plus largement de toutes les terres proches... Elle, elle ne tolère que peu la concurrence, seulement lorsque celle-ci reste discrète et controlable... et là la Guilde masquée avait franchi une étape en voulant s'affranchir de sa tutelle. Elle, la guilde du Crotale, s'est réunie une fois, ce qui n'était pas arrivé depuis la déclaration de non existence de son grand maître, Rat Noir... et la guilde s'est donc réunie... Il marque un temps et déglutine... et ils ont regroupé en la ville tous les grands maîtres assassins disparus de puis longtemps, et ils ont commencé l'épuration des assasins de la ville, et ils ont massacré ce qu'il restait de la Guilde Masquée.... Depuis Mask et Cyric ont perdu ici presque toute influence, et la Guilde Masquée a disparu, ainsi que dans les villes voisines, comme l'indiquait notre invité. Il est donc fort surprenant de revoir ici des meurtres dans le style de la Guilde Masquée qui n'existe plus ici. Le quartier où elle sévissait, le quartier estudiant, était maintenant et depuis des années livré à de petites guildes mineures, sans doute comme celle du Chat Gris, avec parfois un côté sectaire pour des divinités mineures elles aussi.

Après ces longues tirades, les habitués des lieux se tournent "un peu" vers les trois nouveaux, Mounir, Killian et l'homme nouvellement arrivé, comme s'ils attendaient un juste retour de leur part. Carlus regarde entre autre Killian.

Sentant des regards peser sur lui, Mounir s'adresse d'abord à celui qui lui a répondu.
Merci pour ces explications. Comme je vous le disais, je viens d'un bourg proche de la cité, d'une famille de petits commerçants. J'ai envie de tenter ma chance ici...
De ce fait je peux vous paraître un peu "provincial"
Quand j'entends ces événements terribles certains piquent plus ma curiosité que d'autres... comme celle du chat gris dont vous m'avez parlé.

La conversation se poursuit.

Al Benian dit le Rouge.

- L'affaire qui est commune c'est qu'en ce moment c'est le désorde dans la cité, et que cela on le doit à la politique actuelle ! Mais je ne pense que le Chat Gris soit lié aux attaques menées contre l'Orangeaie et la Navire noir. Ca c'est sans doute lié aux nouvelles activités dans le port, et peut être au Cadenas. Depuis son arrivée les autres guildes s'écrasaient, peut être que l'Orangeaie a voulu repointer son nez ?
Fond de Cale

- N'empêche on dit que les morts dans le quartier des étudiants ils ressemblaient à des punitions qu'avait infligé la Guilde masquée à son époque.
Eban l'Eventreur

- On voudrait faire porter le chapeau au Masque qu'on ferait pas mieux !
Kuman

- Sauf que vous dites qu'il n'existe plus ? Alors qui et pourquoi ? Le Cadenas qui ferait cela comme elle s'attaque à l'Orangeaie ? POurquoi faire porter à ce qui n'existe pas une responsabilité de meutre ?
Hakam du Shaar

- Tout ça ça pue les nobles à plein nez ! tout ce bordel qu'on y comprend qu'dalle !
Modian L'Araignée.

- Avec le coup porté au quartier de l'Orangeaie, qui pourtant c'était dissoute et n'emmerdait plus personne, ça va peut être faire bouger la racaille et les pauvres erres pour se grouper contre cette guilde d'étranger, car ça ne peut être qu'en l'intérêt du Cadenas !
Usso

Usso, à ces derniers mots, ricane dans son coin, à sa table, et chantonne d'une voix ironique :
"Debout les damnés de la terre
"Debout les forçats de la faim
"La raison tonne en son cratère
"C'est l'éruption de la fin
"Du passé faisons table rase
"Foules, esclaves, debout, debout
"Le monde va changer de base
"Nous ne sommes rien, soyons tout".
Et pour conclure, il ricane et boit un verre. Il ajoute :
- Vous rêvez les gars ! Par contre tout ce bordel c'est pas bon pour le commerce... HEIN ? fait-il de direction de Kaenan...
Kaenan Fillan (image suivante).

L'interpellé ne répond pas tout de suite, puis acquiesce lentement du chef...
- Oui, sans doute, pas bon pour le commerce.... le, le...
Le Poulpe.

- Ouais, que va dire le Rundeen, demande Le Poulpe, ça arrange pas cela !
- Le, hum.... le Rundeen peut pas tout faire, rétorque Kaenan, je...
Carlus le Loup :
- M'enfin l'Orangeaie et le Marbre y avait bien sans doute de l'accord officieux, alors qu'avec le Cadenas... ce sont des nouveaux... Et dans le quartier des étudiants y avait eu des gens qui se plaignaient de nouvelles guildes inconnues qui attaquaient et volaient des gens du Rundeen...
Kaenan :
- Oui, ben justement, on surveillait un peu au quartier des étudiants, mais on a échoué... peux pas tout réussir merde ! Suis pas grand chose moi, pas plus que vous ! Et pour finir, OUI, le Rundeen va sûrement pas aimer ce bordel dans la ville, chez les Etudiants comme au Port, comme à l'Orangeaie, mais moi je suis pas chef, je sais pas tout... Je sais par contre que le Navire noir on s'en tape, il était pas protégé par le Rundeen, ni son patron ni le navire, il n'avait qu'on dit pas besoin de protection, ou alors qu'il en avait une autre... Le Rundeen n'est pas lié à cela !

Tout le monde approuve de la tête et reprend une tournée ( qui est servie aux nouveaux, Killian, Mounir et Kuman), seul Usso a toujours une expression à la fois désabusée et ironique et fixe Kaenan, qui lui tourne le dos.

- Et puis, ajoute Carlus le Loup, y a les vieux qui vont se réveiller. A la Vinasserie tout cela doit réveiller de vieux souv'nirs douloureux, et le Rundeen comme vous disiez, et les vieilles familles...
- On dit qu'y a la femme de Kazitech qu'est allée ce matin à l'Orangeaie, indique Al Benian le Rouge. Sa famille en est originaire, et elle doit pas aimer cela. C'est une Ecluréan elle, elle sait d'où elle vient et de quoi elle parle, pas comme ces conseillers à la con qui pissent pas la bouche et boivent par le cul pour pas faire comme tout l'monde !

AUX PJS :
Vous POUVEZ FAIRE UNE JET DE PERCEPTION-DETECTION- et PSYCHOLOGIE. Me communiquer le résultat en indiquant :
- Jet de D20 + bonus caractéristique + bonus niveau de maîtrise (ici pour par MP, comme vous voulez).

Deux hommes entrent. Ils saluent l'assemblée, entrent, longent l'assemblée des gens qui discutent (interrompant les discussions) et vont s'asseoir au bout de l'auberge. Ils sont vêtus de vêtements quelque peu défraichis, solides, et recouverts d'une ample cape de cuir rapé et à la couleur bien passée.



En passant le premier, à la face de Lune avec moustache, fait signe à Carlus le Loup et lui dit en souriant :
- Salut l'ami Carlus, apporte nous s'il te plait de quoi manger et de quoi boire, nous avons faim.

Ils s'asseoient à table. Ils sont armés, épées courtes ou cimeterre, dague sans doute.
Carlus fait signe de la tête qu'il arrive et prépare de quoi manger et de quoi boire, tournant le dos à ses convices au comptoir (dont Killian et Mounir). Puis il leur porte à manger.
Pendant ce temps, à voix basse, un des hommes du comptoir fait :
- C'est qui ? Sont pas d'ici !
Kaenan murmure entre ses dents :
- Des hommes à tout faire, ils vivent bien. Ils ne travaillent pas pour des maîtres connus, sans doute des mercenaires. Rien de bon.
Carlus est à la table des nouveaux venus. Alors qu'il les sert, l'homme à face de Lune lui adresse la parole.
- Dis moi l'ami..... puis sa voix se fait basse et Carlus est obligé de se pencher pour l'écouter.
Après quelques instants Carlus s'asseoit à leur table.
Quelques mots seulement peuvent être entendus de façon distincte : "passé(e) ici", "hier", "employeur", "recherche une personne", "mettre dans l'embarras avec", "doit la retrouver". (note MD : ne pas se fier aux accords, comme les PJ n'entendent pas l'ensemble de la discussion ils ne peuvent savoir quel accord doit y être).
Carlus écoute, et discute, à son tour à voix basse.

Un JET D'ECOUTE/PERCEPTION AUDITIVE ou LECTURE SUR LES LEVRES EST POSSIBLE.

Les nouveaux venus et Carlus discutent un instant.
Puis Carlus revient au comptoir, et en passant vers Kaenan, lui dit :
- Tu dois aller les voir, ils veulent te voir.
Kaenan termine son verre, regarde Carlus qui passe derrière le comptoir, et commande un pichet de vin blanc qui fait mal à la tête. Armé du pichet il se dirige d'un pas peu aimable vers la tablée, et s'y assied. Lui et les deux étrangers commencent à discuter à voix basse.