Discussions de veille à la forge.

Toujours en orque
Ils se font toujours si facilement manipuler ?
Sais tu comment le nouveau a été "élu"?

Aux autres
J'explique ce qu'il m'a répondu

Gwenethlith récupère la peau de loup des glaces que sa sœur a commencé à travailler lorsque les aventuriers étaient au repos à la forge des géants. Elle utilise les éléments de la tente de sa sœur pour étendre la peau et se met à la travailler lentement, visiblement moins aguerrie qu’elle. Mais comme le travail est bien entamé elle le poursuit méticuleusement.
Plusieurs fois elle se lève, fait le tour de la pièce, comme gênée par quelque chose. Pour arriver à se concentrer de nouveau sur son travail malgré la gêne elle entonne dans un elfique particulier, très cristallin, une douce chanson très aérienne.
Pour ceux qui comprennent l’elfique, c’est un chant qui semble décrire la magie d’une véritable jungle, avec un foisonnement d’essences tropicales, entourée d’une formidable forteresse aux murs de cristal à travers lesquels on peut contempler le spectacle merveilleux d’aigles géants et de dragons volant en harmonie, avec en arrière plan le grandiose panorama de sommets enneigés et glacés d’une immense chaîne de montagne. Avec ce chant, bien qu’il contienne des nuances lexicales par rapport à l’elfique traditionnel, ceux qui écoutent visualisent totalement la scène et la poésie des lieux.
Ce chant lui redonne visiblement un peu de courage et son petit visage paraît moins soucieux.
Caromyr comprend pleinement pourquoi : le chant est d’une grande pureté et l’interprétation douce et claire, comme l’eau d’un torrent glissant entre les roches, parfois comme un courant d’air (jet de 31 !).
La voix de Gwenethlith n’est pas du tout celle de sa sœur, plus cristalline. Caromyr peut se demander si Gwenethlith pourrait chanter les chansons naines qu’Eleverein affectionne et entonne régulièrement. Le chant porte clairement, comme un souffle dans l’air, encore plus que les chants elfiques qu’il a peut-être déjà entendu (au moins d’Eleverein).

EDIT : suppression du passage concernant Latifa puisqu'elle n'est pas avec nous.

Caromyr accompagne son ours jusqu'à sa "cellule", lui fait quelques caresses et lui envoie quelques paroles.
Après avoir fouiller dans les fontes et pris quelques affaires, il y attache son épée et son marteau, et part s'installer dans quelques mètre carré de la pièce.
Il se met tout d'abord en prière et se concentre son symbôle à la main sur les paroles envoyées à son Dieu, espérant peut-être une réponse.
Après quelques temps, il s'assoie dans un coin de la pièce et commence à nettoyer son armure du sang qu'il la recouvre. Voyant Latifa paisiblement endormie et Gwenethlith semblant agitée : 
"Ce ne doit pas te sembler juste de sortir d'esclavage pour te retrouver enfermée chez les ennemis de tes geôliers. Mais après avoir séjourné déjà une fois ici, il faut être patient. L'écoute est difficile au sein de ces murs. Inspire toi de sérénité de Latifa."


"Je ne pratique pas souvent l'elfe mais je n'ai pas reconnue les paroles de ta chanson. est-ce la langue propre aux elfes noirs? 

Ton personnage a compris la chanson, puisque j'ai indiqué de quoi cela parlait. Il y a juste quelques différences dans les sonorités ou les tournures des phrases.

bebel a écrit:

"Ce ne doit pas te sembler juste de sortir d'esclavage pour te retrouver enfermée chez les ennemis de tes geôliers. Mais après avoir séjourné déjà une fois ici, il faut être patient. L'écoute est difficile au sein de ces murs. Inspire toi de sérénité de Latifa."


"Je ne pratique pas souvent l'elfe mais je n'ai pas reconnue les paroles de ta chanson. est-ce la langue propre aux elfes noirs? 

"Non, il est logique qu'ils se méfient d'un drow. Mon espèce est l'une des pires qui peuplent Faerun et parmi les plus cruelles. Cette espèce est l'une des principales responsables de la chute de royaumes nains entiers. Il est donc logique que je sois là. Cela ne me choque pas de leur part. Pour la langue, ce n'est pas du drow. D'ailleurs les drow parlent l'elfe et le commun des profondeurs. Nous avons la même langue. Non, c'est de l'elfique mais cette chanson est une chanson d'un peuple elfique qui ne vit plus sur Faerun, qui vivait loin à l'Ouest et loin au Nord."

La drow reprend son travail sur la peau. Mais progressivement sa respiration redevient saccadée. Elle va vers la porte, comme pour renifler ou respirer quelque chose. Elle retourne à son ouvrage, n'arrive plus guère à travailler correctement.

bebel a écrit:

"Que t'arrive-t-il alors si tu t'es faite à cette geôle? Il sera temps de discuter avec les nains de cette cité. Si tant bien même qu'il n'y ait pas une émeute au même moment et que ce ne soit pas des nains qui ouvrent cette porte"

Gwenethlith ne prête aucune attention à la fin des propos de Caromyr, semblant totalement ailleurs. Elle répond avec difficulté :

« Je n’ai pas dit… que je m’étais faite à cette geôle, mais que… je… comprends… pourquoi… j’y suis. »

Gwenethlith chantonne un peu, dans un murmure audible, une sorte de cantine enfantine, en elfe classique. Les paroles sont très naïves. Mais cela semble lui redonner un peu de cœur à l’ouvrage. Durant ce temps elle se remet au travail, mais clairement fébrile.

« Petite sœur défends moi. Petite sœur défends moi.
Ne me laisse pas toute seule avec ces gens à me demander qu’est-ce que je fous là.
Oh petite sœur, petite sœur, reste toujours à mes côtés.

Je ne sais pas pourquoi tu m’as conviée
A faire le pantin dans cette assemblée
Non je n’ai rien de commun
Avec tous ces belles gens là
Qui me regardent comme une étrangère.

Petite sœur défends moi. Petite sœur défends moi.
Ne me laisse pas toute seule avec ces gens à me demander qu’est-ce que je fous là.
Oh petite sœur, petite sœur, reste toujours à  […] » (OTH, "Petite soeur").

Elle interrompt la chanson d’un coup et abandonne son travail. Elle se prend la tête dans les mains et indique : « Je n'arrive même pas à chanter… »

Gwenethlith tente de reprendre le travail, sans y arriver plus qu'avant. Elle halète de plus en plus. Après avoir ôté la cape de loup des glaces que lui a donnée sa sœur, elle ôte de façon presque frénétique les vêtements qui la protégeaient du froid avant d'avoir la cape en question. Elle hume l'air comme un petit animal et termine de se débarrasser de ses vêtements lourds, se retrouvant avec une étrange armure de cuir, faite de morceaux de cuir clouté la couvrant partiellement. Du cuir blanc ouvragé de fins motifs elfiques assez rares. Une fois débarrassée de ses vêtements de protection contre le froid elle se recroqueville, tend encore une fois son petit nez, comme pour flairer quelque chose, ferme ses yeux blancs puis se recroqueville encore et encore, comme si elle voulait disparaître... Elle murmure alors : "C'est affreux, le souffre... ça pue, c'est atroce, il n'y a pas de vrai air ici." Elle s'accroupit, les genoux sous le menton, les pieds sous les fesses, les bras entourant les jambes et elle plonge sa tête entre ses genoux, rapidement recouverts de ses longs cheveux blancs. "J'ai froid et je ne peux plus supporter ses couches de vêtements qui ne me protègent pas" Elle semble s'effondrer sur elle-même et, toujours recroquevillée, se couche à terre dans une position fœtale.

Caromyr se lève et se dirige vers la porte. Tambourine plusieurs fois et à haute voix :
"hola, il fait froid par ici. Peut-on bénéficier d'un brasero pendant que nous attendons dans vos geoles? "
Il répète l'opération en laissant quelques temps aux hotes pour répondre à la demande ou seulement à la question. Il se tourne vers Gwenethlith et reprend plus bas : "Pourquoi en etre surpris, l'accueil est du même accabi que leur geole. Prends ma cape si tu la supporte".

Pas toujours très cohérente elle répond : "J'ai pas froid en fait... je tremble... mais pas froid... j'ai peur."
Elle se couche sur le côté, toujours en position fœtale.  "Comme un cauchemar ancien."
Elle se cache sous ses cheveux et sous ses bras, comme pour se protéger ou ne rien voir. "L'air n'est pas bon ici, pas bon, pas bon".
Puis elle semble gémir doucement et bouger un peu, comme si elle se berçait, toujours recroquevillée et couchée par terre.