Un chemin descend vers un village, niché au milieu de forêts, entouré de collines de faible hauteur, et de champs cultivés. En haut de deux des collines boisées se dressent des tours de guet de bois. Le chemin passe entre des champs et des forêts exploitées, puis il enjambe un petit ruisseau, le Coq. A ce moment on voit les premières chaumières, à main droite, et des vergers à sinistre.
Le chemin, passe entre quelques chaumières pauvres proches de la hutte et quelques champs, descend vers une seconde rivière, plus importante, le Floch, que l'on franchit par un pont fait de pierre cette fois et recouvert d'une toiture de bois. La rivière est un petit peu encaissée entre deux ravins aux abords boueux. En passant sur le pont, à main droite mais sur le rivage opposé, on distingue une construction couverte au bord de l'eau : un lavoir.
De l'autre côté du pont, une place, avec en son centre un puit. Le puit est entouré d'un petit espace dallé pour éviter de patauger dans la boue. Sur cette place se trouvent les principaux bâtiments du petit village : une taverne auberge directement en face du pont ; à main gauche, un temple dominant un cimetière. Quelques autres bâtiments en imposent aux petites chaumières mal entretenues qui forment l'essentiel du village. Une grange commune, dans une maison d'apparence plus solide, et constituée de pierres.
De la place part un chemin pavé qui mène au Mas, un bâtiment fortifié se trouvant sur un rocher dominant le Floch à l’Ouest dans lequel se trouve l’administration des routes.
Sur la droite, un peu à l'écart, des bâtiments sont repérables : la forge du maître Vulakn He’stan et le moulin proche de la rivière.
Des chemins partent de la place du village. Des enclos accueillent quelques bêtes, mais l'essentiel vaque sur les vaines pâtures, dans le village même, vaguement surveillées par des enfants. On y pratique l’assolement triénnal :
un sol de céréales d’été (ensemencé au printemps d’avoine ou d’orge);
un sol de céréales d’hiver (ensemencé en automne de blé, de seigle ou de froment et parfois de légumineuses);
un sol de jachère.
La population est essentiellement aux travaux de champs bien que quelques potiers soient reconnus pour leurs émaux et leurs céramiques dont le plus célèbre est François de St Etienne, un cinquantenaire débonaire et bon vivant père d’un fraterie 2 enfants et 5 neveux et nièces.
Le Capitoul est Janov Pelora, secondé par Gérold Dupasquier, artiste-poète et majoral en charge du commerce et de l’agriculture bien qu’il n’y connaisse rien.
La garde est assurée par un corps de miliciens financé par le culte de Kossuth, des Chevaliers du Dragon de Feu sont les croisés de Kossuth. Ils sont chargés de protéger les sites sacrés et de mener les nombreuses croisades décidées par la hiérarchie. Leur chef est Hek’en, un cavalier redoutable.