La nuit s'est poursuivie sans rien de notables. CEux qui étaient à l'auberge ont dans l'ensemble été logés dans ce qui semble être un bâtiment contigue mais lié à la salle commune. Les chambres, sans être luxueuses, ont toutes le même avantage : elles do nnent sur le détroit, avec une vue imprenable sur celui-ci. DAns l'ensemble de la cité, et de la société, la mer n'est qu'un apport financier, sans attrait aucun, et surtout pas esthétique, et aucune auberge ne privilégie la "vue" (notion contemporaine). VOUs mêmes n'éprouvez à l'origine aucun attrait pour ce type de paysage (druide excepté éventuellement car aimant paysage naturel). Malgré tout, malgré votre éducation qui n'apporte aucune importance à ce détail pittoresque, vous le découvrez en vous couchant le soir : une vue aussi imprenable qu'inattendue sur le détroit, avec les lumières fantomatiques et lointaines des légendaires forêts du sud, de l'autre coté du détroit, celles des phares dans le détroit, celles des navires avançant en l'eau telles des étoiles dans le ciel nocturne, celles de mystérieuses activités aux pieds de la falaise que surplombent vos chambres... tout cela est un apercu, avant de sombrer dans les délices nocturnes de vos rèves... Il semble en plus que votre accès à la nuit est accompagné d'un chant étrange, à la fois funèbre et enchanteur, en une langue sinon oubliée du moins inexistante pour vous. CHant mélancolique qui accompagne l'avancée de la nuit avec accord. Il semble provenir d'on ne sait où.... La nuit se passe.
AU lendemain matin, l'assemblée de L'AUberge de l'Espadon est la même que la veille. Seuls Crottard l'affreux, les trois aventuriers vêtus de sombre arrivés en fin de soirée, leur interlocuteur, et Miléna, sont absents.
VOUS POUVEZ DONC ENTAMER UNE CONVERSATION EN CETTE AUBERGE AVEC TOUTES LES PERSONNES PRESENTES DANS LA DESCRIPTION DE L'AUBERGE, SAUF CELLES SUSCITEES...