Repos à Adbar

bebel a écrit:

[...]
C'est pourquoi j'ai décidé de partir seul. Mais pour quelqu'un comme moi qui n'a pas le savoir pour se guider jusqu'à bon port en sécurité des conditions climatiques, cela pourrait s'avérer fatal et mettre un terme à mes recherches avant qu'elle ne commencent. C'est pourquoi Eleverein me guidera en toute sécurité jusqu'à Sundabar, et ce dès que les cérémonies auront eu lieux. Eleverein est sans doute celle parmi nous tous celle qui s'en sortira le mieux comme guide dans ses montagnes glaciales. Je ne parle pas seulement de compétences Cendre, mais aussi de capacités naturelles à endurer le froid."
[...]

Eleverein est effondrée.
La fin de cette partie des propos de Caromyr est accompagnée d'une formidable "QUOI !" outré de Gwenethlith suivi d'un "TU N'AS PAS LE DROIT DE ME FAIRE CA" Elle se lève et parle en elfe à sa soeur par dessus la table, pendant même que Caromyr continue à parler.
En elfe, donc comprend qui peut parmi les autres personnes présentes : "Et je dois l'apprendre comme cela ! Tout le monde était au courant ici, sauf moi ! C'est toujours la même chose avec toi, avec Dae Dinen ma mère ou les vôtres ! Toujours à vouloir me protéger, à me mettre à l'écart de tout soi-disant pour me préserver, pour me préserver de quoi ? J'en ai assez. Je suis plus vieille et vous me traitez comme une gamine !

Et elle poursuit pendant tout le temps où Caromyr indique cela :

bebel a écrit:

"Malheureusement, après toutes ces années de séparation, je te sépare de ta soeur trop rapidement. Mais je ne peux t'emmener également Gweneflith. Saches que j'assurerais au mieux sa protection et que tu pourras la revoir très vite. Les années ne comptent pas autant pour vous que pour nous humains. "
C'est seulement après avoir marqué la fin de ses paroles, que Caromyr reprend une gorgée de cette bière.

En humain elle poursuit d'un ton acerbe en direction de Caromyr :
"Toi tu n'étais pas né comme personne autour de cette table sauf Barik et Darknir lorsque nous avons été séparées, tu ne comprends rien ! Et tu ne te débarrassera pas de moi !"

Elle poursuit en elfe en direction de sa soeur qui ne répond rien :
"Tu crois que tu vas pouvoir partir seule ! Pas question ! Je te suivrai à pieds ou en rampant s'il le faut. D'autant plus que je viens de le dire, c'est plus facile pour moi en plein hivers qu'aux fontes des neiges. Et tu sais très que je sais me débrouiller en survie, comme toi ! Tu comptais m'en parler quand, demain, la veille, jamais ?!"

La litanie (que je vous épargne) se poursuit encore un bon moment, long monologue de Gwenethlith auquel ne répond pas Eleverein, rongeant son frein et sa rancœur.

Caromyr répondant à Gweneflith.

"Comment peux-tu savoir si je vous comprends ou pas ? Mais là n'est pas le sujet. Je ne peux pas t'emmener, c'est tout. Je ne peux pas non plus t'obliger à rester là. Ce que je peux faire cependant, c'est vous permettre de rester toutes les deux." 
Silence marqué. 
"Dans la mesure où vous ne sauriez vous entendre, je rejoindrai Sundabar seul. Et pour éviter toute surprise au départ, et pour vous parler en toute transparence, je ne vous dirai pas quand je partirai."

bebel a écrit:

Caromyr répondant à Gweneflith.

"Comment peux-tu savoir si je vous comprends ou pas ? Mais là n'est pas le sujet. Je ne peux pas t'emmener, c'est tout. Je ne peux pas non plus t'obliger à rester là. Ce que je peux faire cependant, c'est vous permettre de rester toutes les deux." 
Silence marqué. 
"Dans la mesure où vous ne sauriez vous entendre, je rejoindrai Sundabar seul. Et pour éviter toute surprise au départ, et pour vous parler en toute transparence, je ne vous dirai pas quand je partirai."

Gwenethlilth s'apprête à parler mais à peine a-t-elle la bouche ouverte qu'Eleverein parle en elfique, visiblement, mais un elfique que personne ne comprend, sauf visiblement sa soeur qui se tait.
Eleverein parle calmement, d'une façon assez étrange. A la fois fermement mais doucement. Aucun mot n'est plus haut que l'autre.
Gwenethlith lui répond à plusieurs reprises dans ce même elfique dont ceux qui parlent elfique ne comprennent que quelques mots vagues ou expressions proches de l'elfique classique.
La conversation ne semble agréable pour aucune des deux, mais le ton (tout comme en elfique classique) ne va jamais se hausser, comme si l'elfique n'était pas fait pour cela.
Eleverein domine calmement la conversation, sa soeur répondant brièvement, moins habile visiblement dans la conversation.

A la fin Gwenethlith quitte l'auberge brutalement, sans rien dire, le visage très marqué de peine et de douleur et part seule dans la ville, furieuse.

Eleverein dit alors en commun :
"Quelqu'un devrait aller avec elle, la suivre. Elle part dans la ville, je ne sais où. Même si les nains ont maintenant entendu parler d'elle, elle reste une drow. Barik, Darknir, pourriez-vous l'escorter, ou Cendre peut-être (je sais qu'elle t'apprécie pour le geste que tu as eu lorsque nous l'avons trouvée dans la forge, lorsque tu l'as couverte avec ta cape alors qu'elle était drow et que tout l'indiquait comme une ennemie, lui a fait grandement prendre confiance en toi, elle me l'a dit). Si vous pouviez être avec elle à cet instant, l'un de vous, ce serait bien. Ne la laissez pas seule s'il vous plait, et toi, Caromyr, laisse-là, tu lui as fait assez de mal et elle ne va pas te pardonner."

Eleverein, douloureusement marquée, garde le silence un moment avant de poursuivre :

"Je vais partir avec toi, Caromyr, cela ne change rien. Tu n'as rien changé. Je t'avais seulement demandé de ne pas dire à ma sœur que nous allions partir, pour éviter la douleur de la séparation. La surprise aurait été la même pour elle que ce que tu proposes, mais la douleur aurait été brève, et elle aurait pu me rejoindre ensuite ou rester ici avec les nains si tel était son désir. Et nos retrouvailles auraient été bonnes, à un moment ou un autre. Là tu as introduit entre nous une dissension qui n'était pas de notre fait jusqu'à maintenant mais du fait de nos mères. Maintenant dans son cœur la dissension vient de moi. Ensuite nous nous serions retrouvées avec plaisir, sans la violence que tu viens de nous faire subir et qui me peine beaucoup et qui lui fait plus de mal encore. Ta solution est la même qu'avant. Tu n'as rien changé, tu as juste ajouté à cela de la douleur pour elle comme pour moi. Tu nous as surtout privées du plaisir des quelques jours qu'il nous restait ensemble avant l'enterrement et de la joie de nous voir encore avant que je ne parte avec toi. Je voulais que nous restions un peu après le mariage car j'avais des choses à faire et j'espérais profiter d'un peu de temps avec elle. Maintenant il faut que je parte le plus rapidement possible après le mariage, je ne peux pas rester ici avec elle."

Elle se tait, vous vous demandez même si elle n'étouffe pas un sanglot :
"Je pars avec toi car rester ici avec elle serait encore plus douloureux pour elle comme pour moi. Ce serait pire pour moi. Aussi il faut que je parte. Je regrette juste du coup de ne pouvoir passer encore ces derniers jours avec elle en harmonie, comme je le comptais. Tu as fait beaucoup de mal ce soir, Caromyr. Tu es pardonné car je sais que tu le fais par loyauté, mais la loyauté aveugle fait parfois plus de mal qu'elle ne fait de bien. Tu as écourté un immense plaisir que j'escomptais, et je ne pourrais pas le retrouver. "

Elle regarde Caromyr, sans aucune animosité :
"La loyauté Caromyr c'est une chose. Cela peut aussi être de faire confiance en ceux qui te demandent quelque chose et qui connaissent réellement la personne à qui ils s'adressent. Tu ne connais rien d'elle et tu aurais pu me faire confiance."

Elle se tait et baisse la tête, ses longs cheveux blonds roux avec quelques reflets argentés couvrant sa face.

"Je suis triste que vous ayez du vous expliquer ainsi et de vous voir maintenant avec toute cette peine. 
 Mais si cela créé beaucoup de tension sur l'instant entre vous, et j'en suis désolé, cela aurait pu être bien pire dans le cas contraire. Comment aurais-je réagis si je n'avais pu dire au revoir à quelqu'un et de ne plus jamais le revoir?


Je suis honoré par ton amitié , ton pardon et je t'en remercie, mais ne te sens pas forcer de veiller sur moi, je sais me relever quand je tombe. Si tu souhaites partir au plus tôt, qu'il en soit ainsi, mais ne penses tu pas pouvoir vous réconcilier avant votre départ?


Et pour en venir au pourquoi j'ai fait cela, c'est comme tu l'as dit par loyauté mais aussi par honneté. J'ai fait ce que tu m'as demandé en ne disant rien à Gweneflith.  Ne rien répondre quand il a été dit que l'on partait après l'hiver aurait été équivalent à acquiescer à ce mensonge et donc à en être complice. Ce n'est pas ce que je suis." 

Caromyr regarde l'assemblée et les réactions de chacun.

"Et comme je suis responsable de cette situation, malgré ce que tu me demandes, je vais aller la retrouver afin d'apaiser son humeur, avec l'un d'entre vous car c'est en effet le mieux."


Caromyr se lève, prendre son heaume sous le bras, et met son bouclier à dos, pose la main sur l'épaule d'Eleverein brievement. Si quelqu'un s'est levé également, il lui emboîte le pas, sinon il part rapidement.

bebel a écrit:

"Je suis triste que vous ayez du vous expliquer ainsi et de vous voir maintenant avec toute cette peine. 
 Mais si cela créé beaucoup de tension sur l'instant entre vous, et j'en suis désolé, cela aurait pu être bien pire dans le cas contraire. Comment aurais-je réagis si je n'avais pu dire au revoir à quelqu'un et de ne plus jamais le revoir?


Je suis honoré par ton amitié , ton pardon et je t'en remercie, mais ne te sens pas forcer de veiller sur moi, je sais me relever quand je tombe. Si tu souhaites partir au plus tôt, qu'il en soit ainsi, mais ne penses tu pas pouvoir vous réconcilier avant votre départ?


Et pour en venir au pourquoi j'ai fait cela, c'est comme tu l'as dit par loyauté mais aussi par honnête. J'ai fait ce que tu m'as demandé en ne disant rien à Gweneflith.  Ne rien répondre quand il a été dit que l'on partait après l'hiver aurait été équivalent à acquiescer à ce mensonge et donc à en être complice. Ce n'est pas ce que je suis." 

Caromyr regarde l'assemblée et les réactions de chacun.

"Et comme je suis responsable de cette situation, malgré ce que tu me demandes, je vais aller la retrouver afin d'apaiser son humeur, avec l'un d'entre vous car c'est en effet le mieux."


Caromyr se lève, prendre son heaume sous le bras, et met son bouclier à dos, pose la main sur l'épaule d'Eleverein brièvement. Si quelqu'un s'est levé également, il lui emboîte le pas, sinon il part rapidement.

Au moment où Caromyr s'en va, Eleverein ajoute :
"Suis la si tu veux. Sache simplement que ma sœur a vécu seule plus d'une année sur une île déserte (je ne sais pas vraiment combien de temps) pour faire plier sa mère avec qui elle n'était pas d'accord. Nous partirons au plus tôt après le mariage, ce sera fait."

Caromyr opine du chef, fait un bref sourire et sort tenter de rattrapper Gweneflith

Eleverein ajoute au moment où Caromyr sort :
"Je t'ai demandé de ne pas lui dire, tu lui as dit, je t'ai demandé de la laisser, et tu ne veux pas la laisser. Si tu pouvais nous laisser nos affaires familiales, ce serait bien."

Caromyr sort rapidement de l'auberge. Une fois les portes passées, il s'arrête etbalaye les rues du regards. Son oeil n'étant pas aussi éxercée  qu'une rodeuse, il se rapproche de quelque habitants se trouvant devant l'auberge et leur demande s'ils ont vu une des personnes qui n'est pas de leur cités et qui a été hébergée par la famille de Darknir. Je précise que c'est une femme, de leur taille, elfe, fine et très agile (et revêtue d'une peau de loup blanc si elle la porte).

Une fois le renseignement obtenu, Caromyr se dirige dans la direction qui semble avoir été prise par Gweneflith et se meut assez rapidement, en tout cas plus vite qu'un nain et plus vite que devrait être un homme en armure lourde. 

Il observe tant que faire se peut les rues adjacentes au passage, et tente de la retrouver du regard au fur et à mesure qu'il progresse.

Eleverein a écouté et observé sans grand espoir Caromyr.
Elle finit par se lever de l’attablée et dit, accablée :
"Je retourne dans ma cellule au clan de Darknir. Je ne pense pas revoir ma sœur de sitôt."  
Puis elle s'en va, totalement dépitée.

bebel a écrit:

Caromyr sort rapidement de l'auberge. Une fois les portes passées, il s'arrête etbalaye les rues du regards. Son oeil n'étant pas aussi éxercée  qu'une rodeuse, il se rapproche de quelque habitants se trouvant devant l'auberge et leur demande s'ils ont vu une des personnes qui n'est pas de leur cités et qui a été hébergée par la famille de Darknir. Je précise que c'est une femme, de leur taille, elfe, fine et très agile (et revêtue d'une peau de loup blanc si elle la porte).

Une fois le renseignement obtenu, Caromyr se dirige dans la direction qui semble avoir été prise par Gweneflith et se meut assez rapidement, en tout cas plus vite qu'un nain et plus vite que devrait être un homme en armure lourde. 

Il observe tant que faire se peut les rues adjacentes au passage, et tente de la retrouver du regard au fur et à mesure qu'il progresse.

Gwenethlih semble avoir disparu. Elle est à peine plus grande qu'un nain de bonne taille et, bien enveloppée dans sa cape, elle peut sembler être un grand nain de fine taille. Elle a dû se faufiler quelque part pour disparaître.

Durant les jours qui suivent, avant leur départ, Eleverein continue à travailler, avec le vieux prêtre-barde du clan de Darknir sur le chant qui évoque l'histoire de sa famille et sur l'origine de son nom de clan.

Elle n'a pas vraiment de problème linguistique et si quelques précisions pourraient lui manquer elles lui sont fournies par le prêtre-barde du clan.
Le chant traduit la geste de la famille, en nain antique, <Puis Eleverein et le barde s''entraînent à le traduite en nain "moderne", en humain et en elfique (le barde nain n'étant pas capable de le chanter en elfique).
Ce qui étonne,une fois de plus, c'est la capacité vocale d'une elfe pour interpréter des chants nain.

Eleverein, dans le même temps, prépare son départ, avec Caromyr, mais semble éteinte.